Nous sommes à Capoterra, le long de la côte sud-ouest de la Sardaigne, à environ 15 km de Cagliari.
LE SUD DE LA SARDAIGNE
Le long de la côte sud-ouest de la Sardaigne, à environ 15 km de Cagliari, nous trouvons la ville de Capoterra,étendue sur une plaine et protégée par l’étreinte du massif montagneux qui s’adoucit vers la côte.
La route qui mène de la ville de Cagliari à notre localité, suit le périmètre de l’étang de Santa Gilla sur la droite, puis, peu avant l’arrivée, quand on aperçoit déjà les toits du noyau principal, en tournant le regard sur la gauche, on admire aussi la mer. Le voyage est trop court, mais on se rend vite compte qu’on arrive dans un endroit très particulier du point de vue environnemental: à deux pas de la mer, à quelques minutes de la montagne, et avec le regard tourné vers l’étang.
C’est peut-être pour cette raison que la population de Capoterra, au cours des dix dernières années, a doublé son nombre d’habitants. Aujourd’hui, il en compte un peu moins de 25.000.
Donner une idée de la merveilleuse variété et la richesse naturelle du territoire, ce n’est pas une tâche facile. L’étang est particulièrement intéressant car il est très riche en oiseaux. On peut admirer, sans trop de difficulté, de nombreuses espèces d’oiseaux parmi lesquelles les flamants roses élégants, hérons, cormorans, canards, foulques, sternes.
Le maquis méditerranéen couvre tout le territoire, mais sur la montagne la végétation est encore plus variée et, à côté des arbustes, on trouve la chênere et l’arbousier, le pin et le chêne vert. Au-dessous de 400-500 mètres apparaissent également le genévrier, le myrte, la bruyère, le lentisque, les kystes, le caroubier et, à proximité des cours d’eau, le saule, l’aulne et le laurier-rose.
En ce qui concerne la faune, nous rappelons le rare cerf sarde, sanglier, renard, martre, belette, hérisson et chat sauvage. Parmi les oiseaux, il faut signaler l’aigle royal, le faucon pèlerin, l’astore et de nombreux autres oiseaux des bois.
A partir du mois d’octobre, en outre, les montagnes sont touchées par le passage de volées de merles et grives (pillonis de taccula), oiseaux migrateurs, attirés par l’abondante nourriture de baies d’arbousiers et de myrte.
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